DICTIONNAIRE DES DONNEES

Référentiel masses d'eau

URI: http://id.eaufrance.fr/ddd/MDO/1.4
Code Sandre: MDO
Version:
Statut: Validé
Ce document recense les définitions de l'ensemble des concepts et attributs métiers relatifs à la thématique des masses d'eau.
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Type de la masse d'eau de transition

Cet attribut est défini dans le dictionnaire Sandre Référentiel masses d'eau version 1.4

Méthodologie L’identification des types de masses d’eau de transition a été réalisée en deux étapes. Dans un premier temps, une typologie nationale a été établie à l’aide du système B figurant dans la directive, c’est à dire à partir des “ facteurs physiques et chimiques qui déterminent les caractéristiques des eaux et, donc, la structure et la composition de la population biologique ”. Le système B est, en effet, plus pertinent que le système A. C’est ce système qui est préconisé dans le “ guide d’orientation relatif aux types, aux conditions de référence et systèmes de classification des eaux de transition et des eaux côtières ” élaboré par le groupe d’experts européens COAST. Pour initialiser le processus de définition, l’échelle spatiale d’un secteur a été considérée de l’ordre de 20-50 kms. Cette échelle a été choisie avec l’objectif de disposer d’un nombre raisonnable de secteurs pour l’ensemble des côtes françaises. Ensuite, des groupes de travail de bassin ont finalisé cette réflexion avec pour objectif de délimiter des unités à la fois adaptées aux spécificités de chaque bassin et de définir des unités réalistes (en terme de taille notamment) pour les étapes ultérieures du travail. Pour l’Atlantique, la Manche et la Mer du Nord, cette méthode a conduit à l’identification d’un nombre très important de types (une cinquantaine) sans que cela corresponde à une réalité en termes de diversité écologique. Un travail de regroupement de types a donc été effectué après, toutefois, avoir pris en compte de nouveaux facteurs jugés pertinents, comme la surface du bassin versant pour les eaux de transition et une deuxième nature de substrat pour les eaux côtières. Finalement, les facteurs utilisés ont été, pour les eaux de transition, la salinité, le marnage, le mélange, le pourcentage de la masse d’eau couvert par la zone intertidale, le débit, la surface du bassin versant, la surface de l’estuaire et la turbidité ; Ce travail a conduit à identifier 9 types eaux de transition. Pour la Méditerranée, la méthode a conduit d’emblée à un nombre plus faible de types, 3 pour les eaux de transition, du fait des particularités de cette mer. En effet : En ce qui concerne le mélange, le “ critère de stratification ” tel que l’ont défini Simpson et Hunter n’est pas applicable. La bibliographie montre que tout le milieu marin est stratifiable en Méditerranée. Seules les lagunes ont une stratification variable qui peut voir alterner, en fonction de caractéristiques locales dues à la saison, aux vents et aux apports fluviaux très locaux, de longues périodes de mélange homogène avec des épisodes stratifiés durant les périodes de vents faibles. La limite de 25 psu permet de définir les eaux de transition pour le milieu marin. Il est confirmé qu’en raison de l’échelle spatiale adoptée pour cette typologie, seules les eaux affectées par le panache du Rhône pourraient figurer en eaux de transition. Ce panache se déplace principalement sous les effets du vent et des préliminaires fait apparaître la zone comprise entre le Cap Croisette (sud de Marseille) et la pointe de l'Espiguette comme zone sous l’influence du panache du Rhône. En ce qui concerne les lagunes et les systèmes lagunaires (lagunes communiquant entre elles), la limite de 25 psu n’a pas la même signification, même si le facteur salinité reste un facteur primordial, le milieu lagunaire se distinguant par de fortes variations de salinité. Les courants résiduels de marée n’ont pas de sens en Méditerranée. Les courants à des échelles de temps supérieures à la marée ou à la journée sont générés par le vent local ou la circulation à l’échelle du bassin occidental marquée par le courant Ligure. A la différence de la Manche ou de la partie Nord du plateau Atlantique, le vent crée des circulations complexes généralement tridimensionnelles. Quand le vent souffle durant plusieurs jours parallèlement à la côte, des upwellings (remontées d’eau) peuvent apparaître ; le courant en surface est dirigé vers le large et, dans les couches inférieures, un courant de compensation se dirige vers la côte dans un mouvement ascendant. Les upwellings sont des zones de très fort renouvellement des eaux. Ils ont la caractéristique d’être occasionnels le long des côtes méditerranéennes, en particulier en région Provence Alpes Côte d’Azur. La profondeur moyenne est très discriminante, puisque la façade Méditerranéenne est caractérisée par une absence de plateau continental au large de la côte d’Azur, ainsi que pour la partie ouest de la Corse, et la présence d’un large plateau dans le golfe du Lion, ainsi que pour la partie est de la Corse. La circulaire DCE n° 2005-11 du 29 avril 2005 relative à la typologie nationale des eaux de surface (cours d’eau, plans d’eau, eau de transition et eaux côtières) en application de la directive 2000/60/DCE du 23 octobre 2000 du Parlement et du Conseil établissant un cadre pour une politique communautaire dans le domaine de l’eau fixe la typologie nationale des eaux de surface. Le type de la masse d'eau de transition est décrit dans la nomenclature n°411. cf http://www.sandre.eaufrance.fr/?urn=urn:sandre:donnees:411::::::referentiel:3.1:html

http://id.eaufrance.fr/ddd/MDO/1.4/TypeMasseDEauTransition
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