DICTIONNAIRE DES DONNEES

Référentiel hydrogéologique

URI: http://id.eaufrance.fr/ddd/SAQ/2002-1
Code Sandre: SAQ
Version:
Statut: Validé
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Descriptif du fond hydrogéochimique naturel

Cet attribut est défini dans le dictionnaire Sandre Référentiel hydrogéologique version 2002-1

Le descriptif du fond géochimique naturel est un texte libre (200 mots environ) décrivant la répartition des éléments, et de leur comportement chimique dans l’entité hydrogéologique. Ce descriptif se limitera aux éléments chimiques naturels en distinguant : les éléments majeurs (dureté, chlorures, fer,…), les éléments mineurs et éléments traces, les isotopes Les éléments d’origine anthropiques sont à proscrire sauf lorsque cette intervention a modifié de manière pérenne le fond géochimique de l’entité hydrogéologique. Chaque élément connu sera décrit au minimum de manière qualitative et si possible avec des valeurs chiffrées (valeurs minimales, maximales et/ou moyennes). De plus, chaque élément devra être décrit pour l’ensemble de l’entité en indiquant si besoin les particularités locales (localisés par le code et le nom du point d’eau concerné). Afin d’éviter les confusions de terminologie dans les éléments, l’auteur s’appuiera sur le nom attribué par le SANDRE pour chaque paramètre (disponible sur le site Internet www.rnde.tm.fr rubrique SANDRE). Quelques exemples de descriptif : « Les eaux du Massif des Coirons sont peu minéralisées et relativement homogènes. Elles sont de type bicarbonaté­calcique. Les sources infra­basaltiques se distinguent par un enrichissement en ions Ca 2+ et HCO 3 ­. Celui­ci est cependant peu marqué d'une part à cause du faible temps de transit des eaux dans le substratum calcaire, et d'autre part à cause de la libération de calcium par lessivage des basaltes dans les sources inter­basaltiques et sous­basaltiques. Le fonds géochimique des Coirons est caractérisé par : Des teneurs en éléments majeurs faibles La quasi absence d'éléments traces en teneur significative (exception de l'antimoine). Une composition moyenne en isotopes stables de l'eau proche de celle des pluies Des teneurs en tritium comprises entre 7 et 15 UT c'est à dire proche de celles des pluies actuelles. » [ BRGM, Contribution à la caractérisation des états de référence géochimique des eaux souterraines] « La composition chimique des eaux résulte de la dissolution de l’ensemble des terrains traversés. D’une manière générale, les concentrations augmentent dans le sens du pendage des couches et à la suite du passage de l’aquifère sous couverture. Au Sud du bassin, les eaux souterraines présentent un faciès typiquement bicarbonaté calcique, la dureté étant comprise entre 25 et 30°F et le résidu sec de 300 à 400 mg/l. Plus au Nord, dans la zone de PONT-A-MOUSSON, on assiste à une augmentation de la minéralisation. Ces eaux se minéralisent sous couverture et prennent un faciès sulfaté - calcique et chloruré - sodique, avec de fortes concentrations en fer et en fluor. Le résidu sec est alors de 800 à 1000 mg/l, la teneur en sulfates étant comprise entre 180 et 250 mg/l, celle en chlorures de l’ordre de 160 mg/l. Plus au Nord et en l’absence de contaminations, les eaux, peu minéralisées (résidu sec de 250 à 400 mg/l), avec une dureté comprise entre 25 et 30°F, présentent aussi un faciès typiquement bicarbonaté calcique. Dans les secteurs miniers après arrêt des exhaures, l’accumulation d’eau dans les réservoirs souterrains a conduit progressivement à la mise en évidence d’un chimisme complexe et instable dans le temps. Elle se traduit par une augmentation de la minéralisation des eaux souterraines due à une solubilisation des sels sulfatés se formant par oxydation de la pyrite contenue dans les niveaux marneux (Marnes micacées et interbancs de l’Aalénien). A l’extrême, le titre hydrothimétrique peut atteindre 100 °F, le sodium jusqu’à 400 mg/l et les sulfates jusqu’à 3 g/l. Le lessivage de cette charge minéralisée peut durer entre 10 et 25 ans suivant le débit de renouvellement et l’importance des couches exploitées. Certains secteurs sous eau depuis longtemps sont déjà lessivés, d’autres sont en cours entraînant une lente baisse de la minéralisation. » [BD RHF V1 dans le bassin Rhin-Meuse]

http://id.eaufrance.fr/ddd/SAQ/2002-1/DescFondHydrogeochNaturel
DescFondHydrogeochNaturel
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